Viking sans Amarres.

L'homme sans but est l'adapation du livre d'Arne Lygre.
Représentation quotidienne du 27 septembre au 10 novembre à 20h.
Je vais tenter de contacter le théâtre pour savoir s'il est possible d'obtenir un tarif de groupe pour fin octobre / début novembre.


Article du Monde :

Citation :

C'est bête à dire, mais à voir Arne Lygre tranquillement assis devant sa bière, sous le doux soleil de cette fin d'été norvégienne, on ne peut s'empêcher de penser que quelque chose ne colle pas. Oui, à voir ce grand garçon de 39 ans, direct et chaleureux, dont le physique correspond pile-poil au cliché du "beau-Viking-venu-du-nord", la journaliste se laisse aller à un autre cliché : comment un homme aussi sympathique, bien élevé, en apparence normal, peut-il écrire des horreurs pareilles ?



Au moins, avec certains de ses grands prédécesseurs scandinaves, les choses étaient claires. Prenez Strindberg : pas de doute, sur les portraits qu'il nous a laissés, il a bien l'air aussi fou, illuminé, halluciné que ce qu'il écrivait. Mais voilà : Arne Lygre, que l'on découvre véritablement en France cet automne, ne se sent à peu près rien de commun avec les autres dramaturges nordiques. Qu'il s'agisse des géants Henrik Ibsen et August Strindberg ou de son aîné suédois Lars Norén, également programmé cette saison 2007 au Festival d'automne.

La folie et la violence, chez lui, n'arrivent que dans les plis d'une écriture simple, économe à l'extrême. Le réel et le virtuel s'y mêlent et s'y répondent de manière assez inédite, en de subtils glissements vers un léger fantastique qui laisse le lecteur ou le spectateur en état de doute sur ce qui arrive vraiment. Claude Régy, qui, à bientôt 85 ans, reste un indispensable découvreur-lecteur d'auteurs contemporains de premier plan - de Peter Handke à Jon Fosse en passant par Marguerite Duras ou Sarah Kane, le parcours est impressionnant -, a choisi l'une de ses dernières pièces, publiée en 2005 : Homme sans but.

Arne Lygre en a écrit cinq autres, Maman et moi et les hommes, Eternité soudaine, L'Ombre d'un garçon, Jours souterrains et Puis le silence. Et un roman au titre tout aussi beau : Un dernier visage. Il s'est mis à sa table de travail un jour de 1993, après avoir longtemps rêvé d'être écrivain, et fait beaucoup de choses pour contourner ce désir absurde. Et il a pris son temps : " J'avais décidé, quoi qu'il arrive, de me donner jusqu'à la fin du millénaire, quel que soit le résultat." Cela n'a pas été nécessaire : sa première pièce, Maman et moi et les hommes, a été immédiatement repérée et montée par les institutions théâtrales de son pays. Comme les suivantes, elle a été traduite en anglais, en allemand et en français, voire en hongrois ou en serbe.

Avant cela, son histoire est simple, apparemment. C'est celle d'un petit garçon de la middle class à Bergen (Norvège), la grande ville côtière de l'Ouest. Sa mère est infirmière, son père travaille pour des compagnies maritimes. Leur nom, Lygre, est celui d'un petit fjord de la région, fief de la famille paternelle, qui y possède toujours une maison où Arne, de temps à autre, se retire pour écrire. Il se souvient avoir été "un garçon grave", que "rien n'a mis en contact avec l'univers de la littérature ou du théâtre" et sur qui tombe, à l'âge de 11 ans, un "rêve très précis" : devenir écrivain.

Comme deux de ses pièces - dont Homme sans but - se passent dans des fjords, ces fameux fjords qui ont tant d'importance dans le théâtre d'Ibsen, la tentation est grande - encore un cliché de journaliste, sans doute - de voir là, tout de même, un ancrage, une imprégnation particulière.

Mais Arne Lygre récuse décidément et résolument tout lien avec la grande tradition réaliste et psychologique scandinave, si ce n'est comme repoussoir. La seule influence qu'il se reconnaisse est celle de Knut Hamsun, qui incarne justement dans son pays la rupture avec Ibsen et la liberté de l'imaginaire. Et celle de son aîné Jon Fosse (né en 1959), qui, même si leurs univers et leurs manières d'écrire sont "très différents", " a ouvert la voie pour un théâtre non naturaliste".

"Je n'ai jamais été un grand lecteur, et très peu de dramaturges ont vraiment compté pour moi, si ce n'est l'Autrichien Werner Schwab, au tout début", fait-il remarquer. Terje Sinding, son traducteur en français, observe que, comme d'autres auteurs nordiques, danois notamment, de la même génération, "ses intérêts le portent plutôt vers la bande dessinée, le cinéma d'action ou la science-fiction que vers la tradition théâtrale".

Et, de fait, ses "pièces de chambre", comme il les appelle, sont des sortes de fables à la fois terriblement efficaces et assez expérimentales dans la manière de mener le récit : "Je cherche des archétypes, et j'aime construire, à chaque fois, un univers autonome, sans références explicites à la réalité", précise-t-il.

Si la folie et la violence, chez Arne Lygre, arrivent sur les pas de la banalité, c'est peut-être que nous sommes, collectivement, en ce début de millénaire, comme ses étranges personnages aux identités incertaines et mutantes. Aspirés par les simulacres et les nouvelles formes prises par le pouvoir, incapables de mesurer les glissements profonds et intimes opérés par la perte de réalité du réel lui-même, notamment dans le rapport au temps et à la mort. Méfions-nous des cauchemars glacés d'Arne Lygre. Ils pourraient bien être les nôtres.

Si ceux qui sont intéressés peuvent se manifester histoire d'avoir un ordre d'idée du nombre de personnes probables

Moi ça me tente bien

MOI NOSSIIIIIIIIIIII !!!

Mais bon j'ai toujours mon piti probleme de planning, si tout se passe bien j'espere etre de la partie!!!

J'en suis je pense , l'Odéon c'est toujours de la qualitée !

Bienvenu parmis nous Virgile (ENFIN, c'est pas trop tot )

Je viens de téléphoner à la repsonsable des relations du théâtre.

Donc : 13€ / étudiant pour la pièce, qu'on irait voire le jeudi 8 novembre aux ateliers berthier

Durée : 2h35, début de la pièce à 20h.

Accès :
Entrée du public : angle de la rue André Suarès et du Bd Berthier - 17e
Métro : Porte de Clichy (ligne 13 / sortie av de Clichy / Bd Berthier- côté Campanile)
RER : Porte de Clichy (RER C, sortie av. de Clichy)
Bus : PC3, 138, 173, 54, 74, N15 et N51

Kloé, tu te charges de l'annonce demain?

Bon, j'ai fait l'annonce, donné toutes les infos, fait un peu de pub pour le forum, fait circuler une feuille qu'un gourde a bloqué , ce qui fait qu'une seule personne a mis son nom....

n'hésite a spammer les djeun'z de 1 ere année directement dans leur cour de svenska l'impact sera plus concret.

Sinon vous pouvez compter sur moi et normalement Virgile (alias le mangeur d'enfants du parc Monceau ^^ )

la petite tutrice que je suis, fera l'annonce au tutorat et je passe le message à Fred pour qu'elle le leur dise en cours!

En résumé pour le moment on a pour jeudi :

Solveig
Virgile
LGJ
Cecilia
RS
Mme Josefson

Je ne pourrais pas venir le jeudi.

moi je vais essayer de venir! mais ce jeudi ça va être dure

Je vous propose qu'on se retrouve tous à 19h00 à Malesherbes ou à 19h45 devant le théâtre (sur la gauche du Campanile)

Mauvaise nouvelle : le service de réservation n'a pas mis 10 places en attente de confirmation comme je le leur avais demandé, et lorsque j'ai rappelé... tout réservé

Donc pour demain soir c'est mort sauf si vous souhaitez y aller seul ou à deux, "au cas où des places se libèreraient"...

Sincèrement navré.

arf et du coup ya qui qui y va ???