Pour ma part, je n'ai pas lue la pièce mais j'ai beaucoup aimé, surtout la mise en scène où les personnages sont enfermés dans une sorte de cage illuminée par des néons, ça me fait penser à un vivarium où on étudie le comportement de ces étranges personnages ce qui nous place un peu en observateur vicieux.
Par contre, j'ai été un peu "choquée" (le mot est fort) par le costume de juliette au début de la pièce, étant donné l'époque où elle est censée se dérouler, c'est un peu anachronique. Parfois, j'ai trouvé que c'était surjoué mais cela correspond finalement bien au ton donné par le metteur en scène.
Finalement, c'était assez étrange, ça me semblait un peu avant gardistemais pas déplaisant pour autant.
Des scènes prenantes mais un final un peu trop symbolique : le coup de la trappe se refermant sur julie comme un cercueil, c'est cliché, pas très classe mais c'est mon avis hein^^
Quand à ce que les acteurs et le metteur en scène ont dit après la pièce, il n'y avait rien de transcendant à mon avis, ce n'était pas du tout clair, ils ne parvenaient pas à s'exprimer clairement, le metteur en scène bafouillait, bref il était difficile de saisir le fil conducteur.
les sujets de "débats" on été tout à fait "basiques".
Le principal sujet de conversation resta la symbolique de la pièce avec cette inversion maître-esclave qui se retrouve au fil des dialogues entre Julie et Jean ainsi que la place de Christine dans cette oeuvre, qui s'impose comme la morale de la religion, qui s'enferme dans sa foi afin de se donner des frontières la préservant de la peur... On retrouve également la peur de l'amour que ressentent Jean et Julie qui préfèrent "fuir" (dans la mort pour julie) afin de se préserver du déshonneur.
Je m'étale, je m'étale, je vais laisser un peu de place pour les autres